Nouveautés de la GRA

21.03.2023

Rapport « Racisme en Suisse 2022 »

Analyse et explication des cas de discrimination

Le nouveau rapport de la GRA et de la GMS est disponible.

Il est préoccupant de constater que les marches d’extrême droite ont fortement augmenté. La grande proportion d’incidents racistes verbaux dans l’espace public est également frappante. Le racisme structurel et institutionnel est particulièrement fréquent, comme le montre l’analyse des déclarations directes faites par les personnes concernées aux fondations.

Un autre thème qui a dominé les médias suisses l’année dernière et qui a donné lieu à des débats houleux et peu constructifs est celui de la soi-disant appropriation culturelle. Pour discuter de la politique identitaire de la gauche, nous avons mené des interviews de fond avec Yebooa Ofosu, spécialiste des sciences culturelles, et Oliver Strijbis, spécialiste des sciences politiques.

Le rapport Racisme en Suisse 2022 comme PDF

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21.03.2022

L’interview avec le professeur Daniel Jositsch sur la situation juridique actuelle concernant l’interdiction des symboles nazis

Monsieur Jositsch, fin 2021, pas moins de trois interventions politiques ont été déposées pour demander l’interdiction des symboles extrémistes ou nationaux-socialistes. Comment interprétez-vous cette évolution ?

Les parlementaires sont à même de capter les tendances de l’époque et d’aborder les sujets qui préoccupent la société. Les protestations contre les mesures du COVID ont fait émerger des groupes de droite participant aux manifestations. En même temps, les rapprochements avec le national-socialisme, par exemple avec l’étoile jaune, se multiplient lors de ces protestations. Une partie de la société réclame donc un signe clair du côté de la politique, ce qui a été réalisé avec ces interventions.

 

Une interdiction des symboles nationaux-socialistes fait toujours l’objet de discussions au Parlement. Il y a 15 ans, vous vous prononciez également en faveur d’une interdiction lorsque le projet du Conseil fédéral avait été présenté en consultation. Finalement, le thème a été abandonné. Pourquoi ?

Il convient pour cela de comprendre la genèse de la norme pénale contre le racisme. Lorsque celle-ci a été soumise au vote du peuple au milieu des années 90, certains milieux ont estimé que la liberté d’expression était en danger. Pour des raisons stratégiques, il a été décidé que la norme serait plutôt « allégée » afin d’augmenter au maximum les chances d’acceptation dans les urnes. Mais déjà à cette époque, on envisageait un éventuel rajout des symboles dans l’avenir. Aujourd’hui, la norme pénale contre le racisme est moins discutée, un rajout n’est donc peut-être pas si irréaliste.

 

Une interdiction serait-elle vraiment applicable ?

Je pense que dans ce débat, il est important de maintenir des attentes réalistes. Le simple fait que de tels symboles réapparaissent constamment sous des formes légèrement différentes rend l’application d’une interdiction extrêmement difficile. Espérer qu’en cas d’interdiction, on ne verra plus de tels symboles dans l’espace public n’est pas réaliste. Cependant, s’il s’agit avant tout de montrer que les idéologies dénigrantes ne sont pas tolérées dans l’espace public, une interdiction peut avoir du sens. Le blanchiment d’argent est également interdit, même si cela ne permet pas de l’empêcher.

 

 Si une loi seule ne suffit pas, que faut-il en plus pour lutter contre la propagation et le pouvoir d’attraction de tels symboles ?

Le meilleur moyen, et sans doute le plus durable, est le travail de prévention et d’éducation. La nouvelle génération doit savoir exactement ce que représentent ces symboles et pourquoi ils ne doivent en aucun cas être banalisés ou utilisés pour servir son propre agenda politique. Ce savoir doit être transmis de manière à ce qu’il corresponde aussi à la réalité de la vie des jeunes générations.

 

Informations personnelles :

Prof. Dr. iur. Daniel Jositsch est conseiller aux Etats et professeur de droit pénal et de procédure pénale à l’université de Zurich. Il est également membre de la Commission des institutions politiques, membre de la Délégation auprès de l’Union interparlementaire et, depuis 2018, vice-président du Groupe socialiste.

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20.03.2022

Rapport racisme 2021

Le nouveau rapport sur le racisme de la GRA, Fondation contre le racisme et l’antisémitisme, et de la GMS, Société pour les minorités en Suisse, thématise, à l’occasion de la Semaine internationale contre le racisme, les incidents racistes de l’année écoulée. En 2021, les détériorations de biens et les graffitis portant des symboles nationaux-socialistes dans l’espace public ont été particulièrement nombreux. Des croix gammées ou des étoiles jaunes sont également apparues de plus en plus souvent dans le cadre de protestations contre les mesures de préventions contre le COVID, tentant d’établir une comparaison entre la situation politique actuelle et le régime national-socialiste.

Le rapport complet ainsi que les articles principaux peuvent être consultés sur Commentaire | GRA – Stiftung gegen Rassismus und Antisemitismus.

Rapport Racisme 2021_GRA_FR

Communiqué de presse_Rapport racisme 2021

 

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15.02.2022

Pétition pour l’interdiction des symboles nazis

Le Conseil fédéral rejette la motion qui demande une interdiction sans exception des symboles nazis dans l’espace public. Ceci est incompréhensible et dangereux. La croix gammée et le salut hitlérien n’ont pas leur place en Suisse. La GRA Fondation contre le racisme et l’antisémitisme lance aujourd’hui une pétition adressée au Conseil national et au Conseil des États.

 «Avec notre pétition, nous demandons au Conseil national et au Conseil des États d’envoyer un signal clair contre le racisme et l’antisémitisme» déclare Pascal Pernet, président de la GRA Fondation.

Le Conseil fédéral écrit qu’il est «convaincu que la prévention est une meilleure solution que la répression pénale contre l’utilisation des symboles nazis sans intention de propagande».

La GRA se positionne ainsi: oui à la prévention mais sans renoncer au reste par ailleurs! Bien sûr que la prévention est importante pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme. Si des symboles nazis tels que des croix gammées ou des saluts hitlériens sont néanmoins utilisés, le droit pénal doit intervenir. Une interdiction avec une disposition pénale claire est nécessaire.

 

Cliquez ici, pour signer la pétition

Avec la pétition lancée ce jour, nous demandons à tous les membres du Conseil national et du Conseil des États d’adopter les interventions parlementaires suivantes et de donner ainsi un signal sans équivoque contre le racisme et l’antisémitisme.

«Condamnation ferme du Troisième Reich. Interdire sans exception les symboles nazis dans l’espace public» de Marianne Binder-Keller, Le Groupe du Centre (cf. https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20214354)

«Punir dans tous les cas l’utilisation en public et la propagation de symboles associés à de la discrimination raciale» de Gabriela Suter, Groupe socialiste (cf. https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20210525 )

«Interdiction d’utiliser en public des symboles extrémistes, racistes ou faisant l’apologie de la violence» d’Angelo Barrile, Groupe socialiste (cf. https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20210524)

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03.02.2022

Amnesty International diabolise Israël et contrevient à la définition de l’antisémitisme de l’IHRA

Dans son rapport, Amnesty International lance une série d’accusations partiales et tendancieuses contre l’État d’Israël. Globalement, on ne peut que constater la connotation antisémite de ce rapport.

Un rapport publié par Amnesty International dresse un tableau unilatéral et largement biaisé de la situation en Israël et dans les territoires palestiniens. Seul et unique État démocratique de cette région, Israël se voit qualifié de « régime apartheid » et accusé de crimes contre l’humanité. Les conflits dans cette région sont décrits de manière extrêmement sommaire et leur complexité en grande partie occultée. L’État d’Israël est désigné comme le seul coupable et oppresseur. Ces accusations sont infondées, tendancieuses et constituent une violation de la définition de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA).

Méconnaissance de l’État démocratique d’Israël

L’affirmation d’Amnesty International selon laquelle la population non juive d’Israël ferait l’objet d’une discrimination juridique et serait soumise à un régime d’apartheid est particulièrement offensante. Vingt pour cent des citoyennes et citoyens israéliens sont des musulmanes et musulmans, des chrétiennes et chrétiens arabes et des druses. Ils font tout autant partie de l’État d’Israël que les juives et les juifs et ne sont pas soumis à une législation spéciale, comme le suggère Amnesty International. Les membres de ces minorités ont les mêmes droits que les israéliennes et israéliens juifs. Ils sont représentés au Parlement et, depuis peu, siègent même dans la coalition gouvernementale. Il ne peut donc être question d’un apartheid au sens juridique du terme. On peut s’interroger sur les raisons qui ont poussé Amnesty International à travestir la réalité de façon aussi incompréhensible et inacceptable.

Une infraction à la définition de l’antisémitisme de l’IHRA

De l’avis de la FSCI, de la Plateforme des Juifs libéraux de Suisse PJLS et de la Fondation contre le racisme et l’antisémitisme GRA, le rapport d’Amnesty International est teinté d’antisémitisme. Globalement, compte tenu de son importance et de sa diffusion – conclusions, déductions et affirmations comprises –, le rapport enfreint en plusieurs points la définition de l’antisémitisme de l’IHRA. Celle-ci stipule en effet qu’est antisémite l’utilisation de deux poids deux mesures envers l’État d’Israël, à qui l’on demande d’adopter des comportements qui ne sont ni attendus ni exigés de tout autre État démocratique. Or aucun autre État démocratique dans lequel des conflits opposent des minorités religieuses n’est traité de « régime apartheid ». De même, insinuer qu’en Israël, la discrimination est systématiquement motivée par des raisons « racistes » peut être interprété comme antisémite selon la définition de l’IHRA. C’est le cas lorsqu’on affirme que l’existence de l’État d’Israël est une entreprise raciste. Le droit du peuple juif à l’autodétermination est ainsi implicitement remis en question. En publiant ce rapport, dont la rhétorique est entachée de distorsion historique, Amnesty International utilise précisément deux poids deux mesures et diabolise l’État d’Israël pour remettre en cause sa légitimité. Autant d’éléments qui composent l’antisémitisme moderne.

La FSCI, la PJLS et la GRA demandent à Amnesty Suisse de prendre ses distances

Pour la FSCI, la PJLS et la GRA, il est clair que la politique d’Israël peut être critiquée. Mais le rapport d’Amnesty International n’a pas pour seul but de critiquer cette politique. À plusieurs reprises, ce rapport diabolise le seul État juif au monde, un État de droit démocratique doté d’un système judiciaire totalement indépendant, et il le fait en utilisant une rhétorique qu’il n’a pas pour habitude d’appliquer aux autres États démocratiques. La FSCI, la PJLS et la GRA s’étonnent de ce qu’Amnesty Suisse participe pleinement à cette campagne et recourt également à cette rhétorique à connotation antisémite. Étant donné que le Conseil fédéral a reconnu la définition de l’IHRA, la FSCI, la PJLS et la GRA demandent instamment à Amnesty Suisse de renoncer immédiatement à toute nouvelle publication et diffusion de ce rapport tendancieux.

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22.03.2021

Rapport racism 2020

Le nouveau rapport sur le racisme, de la Fondation GRA contre le racisme et l’antisémitisme et de la Société GMS pour les minorités en Suisse, traite des incidents racistes de l’année 2020 à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme. L’année dernière, la pandémie de COVID-19 a relancé les théories de conspiration antisémites. Le mouvement « Black Lives Matter » a lui aussi influencé le débat sur le racisme au niveau national.

Vous trouverez le rapport complet ainsi que le mise au point de Lisa Schwaiger et une interview de Cédric Wermuth sur les théories de conspiration antisémites sur www.rassismus.ch.

Communiqué de presse_Rapport racism 2020

Rapport Racism 2020_GRA

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22.03.2021

Racisme en Suisse en 2020

Le nouveau rapport sur le racisme, de la Fondation GRA contre le racisme et l’antisémitisme et de la Société GMS pour les minorités en Suisse, traite des incidents racistes de l’année passée à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme. La pandémie de COVID-19 a donné lieu à des théories de conspiration antisémites. Mais également le mouvement « Black Lives Matter » a eu un impact sur le débat au sujet du racisme au niveau national.Le rapport complet ainsi que les principales composantes peuvent être consultées sur www.gra.ch/fr/commentaires.

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18.03.2021

Un entretien avec Cédric Wermuth sur les fantasmes de conspiration antisémites et leurs dynamiques dans un monde en état de crise

Monsieur Wermuth, en juin 2020, vous avez soumis au Conseil national une interpellation demandant au Conseil fédéral comment il avait l’intention de contrer la propagation des théories de conspiration antisémites. Pourquoi ce thème vous préoccupe-t-il?

C’est la confrontation avec des groupes néonazis dans mon école, il y a plus de 20 ans, qui m’a vraiment politisé pour la première fois. Depuis lors, je n’ai cessé de me confronter à cette scène. Elle a fortement évolué. Le néonazi typique, en bottes Springer et tête rasée, n’existe encore qu’en marge, mais une grande partie de la pensée d’extrême droite s’est immiscée de façon effrayante dans la société. À l’université, j’ai pu faire un travail plus approfondi sur les théories de conspiration antisémites, en particulier sur les «Sages de Sion». C’était en 2005 ou 2006, les médias sociaux, tels que YouTube, commençaient tout juste à devenir intéressants. Je me souviens des frissons que j’ai eu à l’époque lorsque j’ai réalisé la persistance des mythes de conspiration antisémite, de nos jours encore et dans tous les milieux sociaux, par

ailleurs. La thématique ne m’a jamais lâché. L’histoire montre que la croyance en une conspiration mondiale malveillante a pratiquement toujours existé en marge de la société. Et qu’en temps de crise, elle peut se propager brusquement comme un incendie, peu importe à quel point les groupes étaient marginaux auparavant. C’est malheureusement ainsi: même s’il existe des préjugés antisémites partout dans la société, également chez les gauchistes, ce sont à chaque fois les groupes d’extrême droite qui adhèrent particulièrement à l’idéologie. J’ai vraiment peur depuis que nous avons eu un débat au Parlement peu avant les dernières élections, sur le pacte de migration de l’ONU, et que soudain des représentants de partis bourgeois tout à fait raisonnables ont défendu des théories issues du domaine de la «Umvolkungstheorie». On retrouve aujourd’hui, des versions «modernisées» en somme, d’une conspiration judéo-bolchevique mondiale pratiquement tous les deux jours dans des articles d’opinion de quotidiens suisses tout à fait normaux. Par exemple, lorsque les gens se plaignent de la domination de la «manie du genre» et des «marxistes culturels». Cela montre à quel point le problème est profondément ancré dans la société.

Que peut faire la politique pour empêcher tant que possible la propagation des théories de conspiration? Où a déjà lieu la prévention aujourd’hui, où et comment pourrait-elle être améliorée?

Il est important de prendre tout cela au sérieux. Les personnes, croyant en ce que nous appelons les théories de conspiration, ne sont pas folles. Naturellement, il y a des raisons personnelles, mais cela ne suffit pas à expliquer le vaste mouvement que nous observons aujourd’hui. Le problème se trouve au cœur de la société. Le recours aux mythes de conspiration est souvent l’expression d’un besoin tout à fait légitime, à savoir celui de pouvoir influencer son propre destin et de ne pas le voir dicté par des forces anonymes comme «les marchés financiers». Dans ce sens, les mythes de la conspiration nous indiquent toujours une faille dans la politique: à savoir, lorsque le système politique est incapable de faire face à des critiques légitimes. Cela signifie qu’en principe, la politique démocratique doit faire ce que l’on attend d’elle: améliorer la vie des citoyens et citoyennes. Ensuite, il y a le deuxième niveau, l’individuel. Ici, la Suisse est, pardon, un pays en développement. Il y existe bien trop peu de lieux vers lesquels je peux me tourner, si des proches glissent dans la confusion de tels mythes. Nous devons travailler sur ce point.

Dans quelle mesure les politiciens suisses prennent-ils cette question au sérieux?

J’aimerais répondre autrement, mais hélas, pas du tout sérieusement. Bien que les propos et les attaques antisémites en particulier augmentent pratiquement dans le monde entier, rien ne se passe dans ce pays. Au contraire, la droite politique, tous partis confondus, tente de faire de l’antisémitisme un terme de combat afin de l’agiter contre la minorité musulmane.

Qu’est-ce qui, à vos yeux, rend les mythes de conspiration si dangereux?

Les mythes de conspiration proviennent rarement de nulle part, proposant souvent des réponses absurdes à des problèmes réels. Il est sans aucun doute vrai, par exemple, que les marchés financiers sont devenus trop dominants, mais il est bien sûr totalement absurde de croire que derrière tout ça se cache le plan du judaïsme mondial afin d’assujettir l’humanité. Il est absolument vrai que les fondations privées ont une trop grande influence sur la politique de l’OMS et il est également vrai que l’industrie pharmaceutique à échouer en ce qui concerne la préparation à la pandémie. Cependant, il n’y a pas de plan visant à contrôler l’humanité au moyen de puces informatiques, mais simplement la logique du capitalisme axé sur le profit et des politiques d’austérité après la crise financière. Mais si la démocratie ne résiste pas à ces aberrations auto-infligées, alors les mythes de conspiration continueront à se développer. Et je vois malheureusement beaucoup de potentiel négatif dans un monde justement en crise.

Informations personnelles:

Cédric Wermuth est membre du Conseil national et co-président du PS Suisse avec Mattea Meyer depuis octobre 2020. Il a étudié les sciences politiques, l’histoire économique et sociale ainsi que la philosophie à Zurich et vit maintenant avec sa famille à Zofingen.

Nationalrat Cedric Wermuth
Conseiller national et co-président du PS Suisse

Interpellation de Cédric Wermuth

En juin 2020, Cédric Wermuth a soumis une interpellation au Conseil national concernant l’antisémitisme en rapport avec les théories de conspiration d’extrême droite. Il a notamment demandé quelles possibilités le Conseil fédéral envisageait afin de contrer la propagation de telles théories de conspiration sur Internet et quelle était, selon lui, la responsabilité des plateformes sociales telles que Facebook, YouTube ou Twitter en particulier. Dans sa réponse à Wermuth, le Conseil fédéral a fait référence à un rapport en suspens qu’il avait commandé à l’Office fédérale de la communication. Le rapport a pour but de clarifier le rôle des plateformes de médias sociaux dans le domaine de la formation de l’opinion et de la volonté publiques, y compris sur le thème du discours de haine, et de préciser si des mesures sont nécessaires et, le cas échéant, de proposer des solutions. Le rapport est attendu au printemps 2021. Dans sa réponse, le Conseil fédéral mentionne explicitement la GRA en tant qu’organisation de la société civile ayant déjà développé son propre outil de signalement du racisme sur Internet.

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17.03.2021

Raciste le temps d’une journée

Comment cela fait d’être discriminé et désavantagé sur la base de caractéristiques externes ? Pour de nombreuses personnes privilégiées, cette expérience est difficilement compréhensible. La police cantonale de Bâle-Ville veut changer cela et a organisé pour son corps de police l’atelier appelé «Blue-Eyed ». Les participants sont divisés, en fonction de certaines caractéristiques externes, en groupes discriminants et discriminés puis, traités en conséquence pendant plusieurs heures. Le ressenti des participants à cet atelier sur la discrimination et les effets de cette expérience, c’est ce que nous expliquent deux membres de la police cantonale de Bâle-Ville.

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01.02.2021

Zoombombing : l’antisémitisme sous une nouvelle forme

Le zoombombing, un terme de plus qui, comme la valeur Re, la période d’incubation et les masques FFP2, façonne notre vocabulaire de pandémie. Mais qu’est-ce qu’un zoombombing, qui se cache derrière ce phénomène et qui affecte-t-il en particulier ?

Le zoombombing est une intrusion non désirée et perturbatrice lors de vidéoconférences. Parallèlement aux scènes glorifiant la violence, des obscénités antisémites et racistes sont souvent aussi partagées par les haut-parleurs et les écrans laissant les participants complètement déconcertés. Les pirates informatiques étant bien organisés et agissant en groupe, la seule façon de s’en sortir est souvent d’interrompre la diffusion en direct. Le fait que ce phénomène soit bien plus qu’une simple farce est clairement ressorti lorsque le FBI a émis un avertissement officiel en mars.

Les personnes juives particulièrement menacées

Si chacun peut être victime d’un zoombombing, certaines minorités sont particulièrement menacées. Déjà avril 2020, l’Association fédérale allemande des centres de recherche et d’information sur l’antisémitisme (RIAS) avait mis en garde contre le zoombombing à caractère antisémite. A juste titre, comme il s’est avéré : à Londres, une cérémonie à la synagogue a été interrompue par des insultes antisémites. Lors d’un service commémoratif de l’Holocauste à Berlin, des hackers ont perturbé la cérémonie en criant « Heil Hitler ». Les écoles sont également concernées. Lors d’un cours en ligne dans un lycée allemand, une croix gammée est apparue à l’écran.

La Suisse est également concernée

En Suisse également, il y a eu plusieurs cas de zoombombing à caractère antisémite. En mai dernier, un podium de jeunes socialistes en ligne a dû être interrompu, des pirates informatiques se sont connectés à la réunion et ont partagé des caricatures antisémites à travers l’écran de celui qui partageait son écran avec les autres participants. La raison supposée de cette perturbation : l’un des membres du podium était juif.

Au début de cette année, dans une université suisse, une action de perturbation antisémite s’est produite lors d’une conférence sur les études juives. L’université a déposé plainte. Il y a quelques jours, un autre incident antisémite s’est produit lorsque des inconnus se sont connectés à un événement culturel de la communauté libérale juive de Zurich choquant les participants avec des photos d’Hitler et des vidéos de violence sexualisée contre des enfants. L’événement a finalement dû être interrompu.

Scène d’extrême droite

Mais qui se cache derrière ces attaques ? En raison de l’anonymité qui existe sur Internet, il n’est pas toujours possible de répondre à cette question de manière concluante. Il est fort probable que des groupes d’extrême droite soient responsables d’un grand nombre de ces zoombombings. Aux États-Unis, il a déjà été possible de retracer la façon dont les radicaux de droite traquent spécifiquement les événements en ligne juifs afin de, au moyen d’obscénités antisémites, les pousser à les interrompre.

Impuissance et effroi

Bien que les criminels ne puissent pas toujours être identifiés, ces incidents restent graves pour les personnes concernées. En particulier pour les personnes âgées, isolées pendant la pandémie, une telle expérience est très douloureuse. Les événements culturels en ligne offrent une distraction bienvenue à laquelle on peut accéder depuis chez soi. Le fait que les personnes de confession juives soient exposées à une haine aveugle est particulièrement tragique et peut même à nouveau traumatiser les personnes ayant également connu l’antisémitisme dans la « vraie vie ». Particulièrement perturbant, c’est que l’on est exposé à ces scènes effroyables chez soi, entre ses quatre murs. Là, où l’on se sent généralement le plus à l’abri d’une agression.

Le fait que de nombreux organisateurs n’aient pas d’autre choix que d’interrompre l’événement lors de ces zoombombings est tragique. L’interruption ne prive pas seulement les personnes juives d’une distraction bienvenue pendant la pandémie, mais cela les prive avant tout, de la possibilité de faire partie de la vie culturelle et donc de la société.

La triste leçon à tirer de ce nouveau phénomène ? Ce qui est vrai de l’antisémitisme dans la « vraie vie », l’est aussi en ligne. Les institutions juives sont systématiquement visées par des propagations de haine et d’antisémitisme. La vie et la culture juives sont des composantes essentielles de notre société. Qu’elles aient besoin d’une protection renforcée en ligne et hors ligne est une triste réalité en 2021.

Voici des conseils pour vous protéger des zoombombings :

https://www.heise.de/tipps-tricks/Zoom-Sicherheitstipps-fuer-Videokonferenzen-4699394.html

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23.11.2020

Lutter contre l’antisémitisme – avec le lancement du nouveau site Internet

Pour commémorer la nuit de Cristal, la GRA (organisation partenaire de la GMS), en collaboration avec un groupe d’experts et d’expertes unique, lance le site Internet  stopantisemitismus.ch.

L’antisémitisme nous concerne tous d’une manière ou d’une autre. En effet, le langage antisémite peut se manifester partout, comme l’a récemment démontré une enquête auprès de personnes suisses de confession juive, que ce soit dans la cour d’école, dans les transports publics, sur Internet ou au sur le lieu de travail. Cependant, comment réagir lorsque l’oncle se met soudain à débiter des propos antisémites pendant le repas de famille ? Et que faire si le camarade de classe commence soudainement à reproduire des images stéréotypées de juifs ? Afin de pouvoir réagir de la bonne manière, la GRA (organisation partenaire de la GMS), en collaboration avec un groupe d’experts et d’expertes unique, lance le site Internet stopantisemitismus.ch.

Si certains propos antisémites sont faits consciemment, de nombreuses personnes répètent des idées antisémites sans même en avoir conscience. Lorsqu’on est témoin de telles déclarations, il est difficile de savoir comment réagir et l’on reste souvent désemparé.  stopantisemitismus.ch aide à contrer ces situations avec fermeté. Sur le site, vous trouverez des exemples réels de propos antisémites de la vie quotidienne suisse, tels qu’ils se produisent régulièrement dans la rue, dans des cercles de connaissances, sur les médias en ligne ou dans des lettres à la rédaction. Nous montrons ce qui est problématique dans de tels propos, comment réagir et à qui il est possible de s’adresser.

Le projet « Stop Antisemitismus » a été lancé par la fondation allemande Zeit-Stiftung Ebelin und Gerd Bucerius 2018 et mis en œuvre avec des partenaires. stopantisemitismus.ch est l’équivalent suisse du site Internet allemand original stopantisemitismus.de.

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02.11.2020

«Hans wie Heiri» – Le podcast de GMS et GRA! (en allemand)

Le podcast offre aux auditeurs et aux auditrices un aperçu de l’actualité, en mettant l’accent sur les thèmes du droit humains et de la démocratie; sensibiliser et engager contre toutes formes de discrimination raciale. 

 

Episode 14 «En tant qu’avocat, on ne peut que parler et écrire» – Un entretien d’été avec des avocats

30 juillet 2020 

Dans cet épisode, Pascal Pernet (Président de la Fondation GRA) et Dominic Pugatsch (Directeur de la Fondation GRA) rencontrent les avocats Alain Joset et Markus Husmann, qui ont représenté avec succès la GRA devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). La discussion porte sur l’importance de ce litige juridique de longue date pour la Suisse et sur le rôle et les tâches d’un avocat de la défense en matière pénale. Comment garantissent-ils les droits des accusés dans les procédures pénales et, plus tard, des condamné.es dans le système pénitencier? Que devrait et peut faire le droit pénal et que ne devrait-il justement pas faire ? Sommes-nous une société de sécurité? A ce sujet et bien plus encore dans cet épisode de Hans wie Heiri. (Podcast en allemand)

Plus d’informations: 

www.baselrecht.ch 

Episode 13 «Discrimination envers les personnes ayant un handicap physique. Un entretien sur une vie avec un handicap»

14 juillet 2020 

Maurin Stübi est né en triplet. Alors que son frère décède à la naissance, Maurin et sa sœur survivent en tant que grands prématurés et dans de circonstances difficiles. Maurin vit depuis avec une infirmité motrice cérébrale, un trouble congénital du mouvement qui l’affecte encore dans sa vie quotidienne. Dans un entretien avec Dominic Pugatsch (Directeur de la Fondation GRA), il décrit ses expériences en matière de discrimination, de harcèlement et explique comment il a appris à y faire face. Les deux hommes parlent également d’approches visant à mieux intégrer les personnes ayant un handicap physique dans la société. (Podcast en allemand)

Episode 12 «De Sagogn GR à Zurich en passant par le monde entier: avec Marc Bundi sur l’impact de la patrie, le travail de prévention contre la discrimination et le dialogue avec d’autres êtres humains»

30 juin 2020 

Dr. Marc Bundi dirige le département des relations et du dialogue interreligieux de l’Église réformée dans le canton de Zurich (département de la communication). Un entretien sur l’empreinte parentale, l’origine, la liberté artistique et religieuse. Comment fonctionnent la médiation et la communication dans le dialogue interreligieux? Quel genre de résistance existe-t-il? Les religions risquent-elles d’être toujours plus instrumentalisées par la politique quotidienne? Biographie: Ecole primaire et secondaire à Coire, études artistiques à l’Academia di Belle Arti di Carrara (I) ; Master en ethnologie, histoire et arabe, à l’université de Zurich; Doctorat en histoire, à l’université Humboldt de Berlin et à l’université de Neuchâtel. Il a effectué des travaux de dessinateur sur des fouilles archéologiques au Yémen et au Soudan, où il a travaillé pour une équipe suisse pendant plus de 20 saisons, et dernièrement il est actif en tant qu’assistant de recherche dans le domaine de la médiation et de la communication. Parallèlement au dialogue interreligieux, il est responsable des thèmes concernant l’église et l’asile, de la coordination des projets d’aide au Proche et au Moyen-Orient au moyen d’une collecte pour les personnes chrétiennes en détresse, ainsi que pour les relations internationales. (Podcast en allemand)

Informations: 

https://www.zhref.ch/organisation/landeskirche/kontakt/m-marc-bundi 

Episode 11 «Samuel Althof: expert en extrémisme et en prévention de la violence»

14 juin 2020 

Dans cet épisode, Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) rencontre Samuel Althof de l’unité spécialisée dans la prévention de l’extrémisme et de la violence. Samuel Althof aide les personnes extrémistes à s’en sortir depuis plus de 20 ans. A cette fin, il traite intensivement avec la gauche, la droite et les groupes religieux. Pour cet engagement, il a également reçu en 2016 le prix Fischhof des fondations GRA et GMS. 

Comment naissent la haine et la violence? Pourquoi une personne tombe-t-elle dans le piège des idéologies extrémistes? Un entretien sur la domination, la signification de la norme pénale en matière de racisme ainsi que sur la confiance et l’empathie nécessaires pour aider les gens à s’en sortir. De plus: que faire en cas de désenchantement à l’égard de la démocratie? (Podcast en allemand)

Plus à ce sujet : 

http://www.fexx.ch/index.htm 

https://www.gra.ch/fr/rechtsextreme-szene-schweiz-einschaetzung/ 

Episode 10 «Réseaux radicaux, recherches passionnantes et beaucoup d’empathie – avec les journalistes de Bajour, Andrea Fopp et Adelina Gashi»

3 juin 2020 

Andrea Fopp est co-rédactrice en chef de Bajour, le nouveau média en ligne bâlois. Adelina Gashi y travaille comme reporter dans l’équipe de recherche. Avec Dominic Pugatsch, elles parlent entre autres de leurs recherches sur les réseaux de la gauche autonome et d’extrême droite, du rôle des médias locaux et de ce que le journalisme de qualité signifie pour elles. Un entretien également sur la confiance, la solidarité et l’empathie, surtout en ces temps de COVID-19. (Podcast en allemand)

Plus d’infos: https://bajour.ch 

Episode 9 «En entretien avec Alma Wiecken, responsable de la Commission fédérale contre le racisme (CFR)»

26 mai 2020 

Dans cet épisode, Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) rencontre Alma Wiecken, responsable de la CFR et experte juridique dans le domaine de la protection des droits de l’homme. Un entretien sur les limites de la liberté d’expression, les tâches de la CFR et sur la motivation personnelle à s’engager dans ce domaine. (Podcast en allemand)

La CFR est une commission extraparlementaire et indépendante, elle est instituée par le Conseil fédéral en 1995 à la suite de la ratification de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et de l’adoption de la norme pénale antiraciste (Art. 261bis du code pénal). Plus amples informations sur la CFR: https://www.ekr.admin.ch/home/f112.html 

Episode 8 «Les religions ont-elles besoin d’un meilleur lobby? Christoph Sigirst sur la proximité religieuse en temps de Corona et un aveu personnel

6 mai 2020 

Dans cet épisode, Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) rencontre Christoph Sigrist, pasteur au Grossmünster et président de la GMS, société pour les minorités en Suisse. Ils discutent, entre autres, des questions suivantes: comment le pasteur du Grossmünster et le président de la GMS perçoivent-ils la crise du Corona ? Les représentants des religions devraient-ils encore mieux promouvoir leurs préoccupations en politique? Pourquoi cette année se sent-il comme dans un laboratoire de recherche et pourquoi a-t-il besoin d’un nouveau départ, comme si souvent dans l’histoire!? Quel est réellement le rôle de la GMS? Quelles sont ses missions et quels en sont ses contenus? Sommes-nous en ce moment en quelque sorte tous des nomades échoués? Comment reconnaître les préjugés et les stéréotypes à un stade précoce (en nous-même également) et peut-on s’en débarrasser? Le podcast se termine avec une touche personnelle: sur un aveu de Christoph Sigrist. Restez en bonne santé! (Podcast en allemand)

Episode 7 «Le rôle des médias dans la crise de Corona. Enquête auprès de Roland Gap, reporter au bureau de recherche de Tamedia»

28 avril 2020 

Qu’en est-il de l’actuelle liberté médiatique en Suisse? Lors du COVID-19, les médias forment-ils réellement un contrepoids au droit d’urgence du Conseil fédéral? Peuvent-ils toujours rapporter librement? Jusqu’où peut aller la critique des décisions des plus hautes autorités? Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) et Roland Gamp, reporter au bureau de recherche de Tamedia – Tagesanzeiger et Sonntagszeitung, discuteront de ces questions et d’autres sujets passionnants. (Podcast en allemand)

Episode 6 «Usines de trolls, chambres d’écho et poneys nazis : les formes actuelles de haine et de racisme sur le net»

21 avril 2020 

Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) rencontre Lea Stahel (Dr. phil.) dans cet épisode. Celle-ci est post-doctorante à l’Institut de sociologie de l’Université de Zurich (sous la direction du Prof. Dr. Katja Rost). Ses recherches portent sur la sociologie numérique, les agressions en ligne, les normes sociales, la légitimité, le comportement des utilisateurs en ligne, les questions de genre et l’effondrement contextuel. Ils abordent tous deux les groupes de haine, la légitimation par le Design et le camouflage de sites Internet et de leur contenus ainsi que les bots et les faux profils. Et de quelle manière les réseaux racistes utilisent-ils en fait les algorithmes à leur avantage? Comment utiliser avec succès le contre discours? Et quelles sont les motifs du discours de haine sur Internet? (Podcast en allemand)

Plus d’infos: 

Institut de Sociologie de l’université de Zurich 

GRA sur la problématique du Hate Speech 

Episode 5 «ZRH – NYC – ZRH : Un voyage avec Dina Wyler sur le Mansplaining, le dialogue intra juif et la démocratie directe»

7 avril 2020 

Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) rencontre Dina Wyler dans cet épisode. Dina est née à Zurich. Après sa licence en sciences politiques à l’université de Zurich, elle étudie les relations internationales et la religion à Boston. A présent elle vit à New York et travaille pour le Shalom Hartmann Institute. Elle se concentre sur des projets de dialogue interreligieux entre le judaïsme et l’islam. Dans le podcast, Dina aborde également l’importance du dialogue au sein d’une communauté ou d’une minorité religieuse. (Podcast en allemand)

Plus d’informations sur l’Hartman Institute: https://hartman.org.il  

Au sujet de Dina Wyler: https://hartman.org.il/about_us  

www.gra.ch et www.gms-minderheiten.ch 

Episode 4 «Crise du Corona et société : discussion avec le spécialiste Dirk Baier»

31 mars 2020 

Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) rencontre dans cet épisode le Professeur Dirk Baier, directeur de l’Institut pour délinquance et prévention de crime à la ZHAW (Université des sciences appliquées de Zurich). Les domaines de recherche de Dirk Baier sont les suivants: la criminalité juvénile, la criminalité violente, l’extrémisme et les méthodes de recherche sociale empirique. Tous deux abordent entre autres ces sujets ainsi que les théories de complot en général et en particulier en période de crise de Corona. Pourquoi existe-t-il des scénarios de conspiration et pourquoi sont-ils (encore) si populaires? Sont-ils vraiment dangereux? Pugatsch et Baier discutent également d’une enquête nationale menée auprès de personnes juives sur leurs expériences de l’antisémitisme (la phase de sondage vient de se terminer) et des groupes d’extrême droite en Suisse et en Allemagne. Abonnons-nous! De plus amples informations sur : www.zhaw.ch (Podcast en allemand).

Episode 3 «Le nouveau rapport sur le racisme : entretien avec l’auteure au sujet du courage civil, de la haine sur Internet et de la xénophobie»

23 mars 2020 

Dans cet épisode, Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) rencontre Dania Zafran. A la Fondation GRA, elle est responsable de la chronologie des incidents racistes et des rapports racistes de la population. Elle est donc au cœur de l’actualité en matière de discrimination et de xénophobie. À l’occasion du rapport sur le racisme publié lors de la Journée internationale contre le racisme, ils se demandent tous deux pourquoi les incidents racistes se produisent encore, comment ces incidents affectent les personnes concernées et ce qui aide à lutter contre les théories du complot. Bien entendu, le coronavirus joue également un rôle central durant cette conversation. (Podcast en allemand)

Episode 2 «L’antisémitisme caméléon: la théorie des couleurs avec le professeur»

17 mars 2020 

Dans cet épisode, Dominic Pugatsch (directeur de la Fondation GRA) rencontre Erik Petry, professeur d’histoire juive à l’Université de Bâle et directeur adjoint du Centre d’études juives. Ses principaux domaines de recherche sont: l’histoire des Juifs en Allemagne et en Suisse aux temps modernes; le sionisme; l’histoire de l’antisémitisme ; l’histoire du Moyen-Orient; l’histoire orale et l’histoire de la mémoire. Les deux hommes parlent des différentes formes d’antisémitisme, des «comparaisons avec le nazisme» et de la «critique d’Israël». De plus vous recevrez des conseils littéraires pour la période du confinement. Prof. Dr. phil. Erik Petry est né en 1961 à Kassel (DE) et vit à Bâle. La qualité sonore est quelque peu altérée en raison de la «distanciation sociale». Restez en bonne santé! (Podcast en allemand)

Plus d’infos sur: https://jewishstudies.unibas.ch/de/personen/erik-petry

Episode 1 «Triple A avec le prêtre du Grossmünster»

4 mars 2020

Dans la première émission, Dominic Pugatsch (directeur de la GRA) rencontre Christoph Sigrist. Christoph Sigrist est pasteur au Grossmünster et président du GMS. Les deux hommes parlent de démarcation, d’adaptation et de discussion, et bien sûr aussi de questions secondaires telles que les identités et le coronavirus. (Podcast en allemand)

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